Le prochain Conseil Municipal
aura lieu le mardi 15 octobre 2024à 20h00 en mairie
La séance est ouverte au public
Bien situé le long de la Saône, à proximité des grandes voies routières, ferroviaires et fluviales, entre Villefranche et Lyon, le village de Quincieux s'inscrit parfaitement dans ce beau paysage du Val de Saône.
Riche de près de 1 700 ha (dont 1 100 en exploitations agricoles), notre commune allie cet atout à la dynamique de sa zone industrielle et des multiples activités artisanales et commerciales.
On dénombrait 750 habitants sous la Révolution, 1 000 dans les années 50 et à ce jour 3 502 Quincerots résident dans le bourg et les hameaux alentours.
Les équipements municipaux sont bien adaptés ; la vie associative trouve ici les moyens de s'exprimer et de s'épanouir.
La commune de Quincieux fait partie de la Métropole du GrandLyon depuis le 1er juin 2014.
De par sa ruralité et son dynamisme industriel notre commune représente un équilibre d'avenir.
Bordée au nord-est par la Saône, traversée dans son centre par la voie ferrée Paris - Lyon et par l'autoroute A46, la commune est aussi le carrefour des routes départementales 51 (Neuville - Anse), 87 (Trévoux Les Chères) et 87E (Trévoux Chasselay). A l'Ouest, la route nationale 6 borde la limite communale.
La chapelle a été inscrite à l’inventaire des monuments historiques le 21 mars 1983.
La Chapelle est dédiée à St Jean-Baptiste. C’est un édifice de style roman dont il est difficile de suivre le parcours historique.
Elle remonterait d’après les on-dit avant St Louis, peut-être même à la fin de la période carolingienne. A cette époque, des « Edicules » étaient construits sur les bords des routes pour permettre aux voyageurs de faire leur prière dans un lieu consacré. A l’extérieur de l’entrée, une console en pierre permettait aux voyageurs de poser un paquet. De là, le nom de « reposoir » donné à cet édicule au Moyen Age (datant vraisemblablement du 11ème siècle). En Italie, il existe encore de ces petits reposoirs, nommés aujourd’hui chapelles.
L’architecture intérieure et extérieure permet de supposer que le bâtiment a été repris au moins en deux fois. L’arc triomphal et le cœur sur voûte d’arêtes peuvent dater du 14ème siècle. Les deux petites fenêtres à accolade de la façade sont postérieures. La porte avec son linteau, d’une seule pièce grossièrement taillée en forme de fronton et son arc de décharge est très ancienne. Son vantail clouté daterait du 17ème siècle.
A l’intérieur, l’autel en marbre date du 19ème siècle. Une statue de la vierge à l’enfant en bois doré et polychrome date, elle, du 18ème siècle. Une autre statue, de la Vierge miséricorde couronnée, en marbre, de style naïf, date de 16ème siècle. Le bénitier mural date du 15ème siècle et se trouve à l’extérieur, à coté de la porte d’entrée, ce qui est assez peu courant. Des peintures murales recouvrant les murs ont été mises à jour lors de la restauration du bâtiment dans les années 80.
Il y a plusieurs années, en creusant autour des fondations près du chœur, des ossements ont été retirés, ce qui indiquerait qu’un cimetière entourait la chapelle, comme cela se faisait autrefois.
Selon certaines sources, le hameau auquel la chapelle a donné son nom était appelé autrefois « hameau Saint Jean », et était érigé en petite République Indépendante.
Restauration de la chapelle - Convention de collecte de dons
Une première restauration de la chapelle a été effectuée dans les années 80 juste après son inscription aux monuments historiques. Les travaux n’ayant pas été réalisés dans les règles de l’art et en ignorant les prescriptions des monuments historiques, la dégradation s’est accentuée.
Continuer à laisser ce bâtiment se dégrader, c’est aussi renoncer à cette identité et nous ne pouvons l’accepter.
C’est pourquoi aujourd’hui, la commune de Quincieux souhaite restaurer la chapelle, dans les règles de l’art.
Tout savoir sur la restauration de la chapelle Saint Jean-Baptiste
En 1989, lors du bicentenaire de la révolution, Quincieux a fait homologuer le blason à fond rouge qui illustre son site et son histoire.
Regardons le un peu plus en détail.
Le léopard d’or rappelle le fameux Thomas Becket, chancelier d’Angleterre. Exilé par son roi, il était venu se réfugier en France en 1162, et l’église de Lyon l’avait gratifié du domaine de la Salle à Quincieux : on en voit encore la haute toiture du côté de la Saône.
Retourné en Angleterre après sept ans, Thomas fut assassiné dans sa cathédrale de Canterbury. Il a été canonisé comme martyr. Noble patron pour Quincieux.
Le trait ” ondé d’argent ” représente la Saône. Malgré ses crues parfois ravageuses, elle apportait mille bienfaits à l’agriculture. Grâce à la pêche, elle était une ressource vitale pour la population. Elle était aussi une voie commerciale, et des gués romains permettaient de la franchir en plus d’un point.
En bas enfin, nous distinguons la chapelle du XIème siècle autour de laquelle se groupe l’un des hameaux de la commune. Dédiée à Saint Jean Baptiste, de style roman caractéristique, elle montre toujours son auvent de bois, ses fenêtres en ogive et ses barres en encorbellement.
Dans le vieux langage héraldique, cela s’exprime joliment comme il suit :
"de gueules à la face ondée d’argent, accompagnée en chef d’un
léopard d’or et en pointe d’une chapelle de même, fenestrée et portillée de sable ".
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